Depuis des années et des années, l’islamisme menace les Français
La France doit lutter «en même temps» contre «les menaces géopolitiques» et «terroristes»
Emmanuel Macron a affirmé ce mardi que la France devait lutter « en même temps » contre « les menaces géopolitiques » et contre « les menaces sur son sol projetées par les terroristes », rejetant les accusations de certains opposants qui l’accusent d’exagérer la menace représentée par la Russie. Depuis des années et des années, l’islamisme menace les Français, les agresse, les assassine. Il sera vaincu quand l’on n’aura pas besoin de protection policière pour défendre ses idées, quand l’on n’aura pas à se déguiser pour sortir.
Par Karim Maloum
Publié le 11 mars 2025

Selon Emmanuel Macron, "une grande nation, elle n'a pas à choisir, elle a à répondre".
Le chef de l’État a ironisé, mardi, sur « les gens qui n’ont pas suivi l’actualité » et qui estiment qu’il « inventerait la menace russe ». Marine Le Pen avait dit, vendredi, que « le fondamentalisme islamiste » constituait la première des menaces pour la France. "J'entendais dans les débats ces derniers jours des gens qui, en quelque sorte, remettaient en cause la menace géopolitique. Le président de la République inventerait la menace russe", a dit le chef de l'État lors du lancement du futur siège de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Saint-Ouen, près de Paris.
Le chef de l’État a ironisé, ce mardi, sur « les gens qui n’ont pas suivi l’actualité » et qui estiment qu’il « inventerait la menace russe ». Marine Le Pen avait dit, vendredi, que « le fondamentalisme islamiste » constituait la première des menaces pour la France.
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« J’entendais dans les débats ces derniers jours des gens qui, en quelque sorte, remettaient en cause la menace géopolitique. Le président de la République inventerait la menace russe », a dit le chef de l’État lors du lancement du futur siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Saint-Ouen, près de Paris.
Les gens qui rejettent toute menace russe « n’ont pas suivi l’actualité, manifestement ».
Selon Emmanuel Macron, « une grande nation, elle n’a pas à choisir, elle a à répondre ». « Et elle n’a pas à décider de lutter contre les menaces géopolitiques qui s’imposent à elle ou contre les menaces sur son sol projetées par les terroristes. Elle a à faire les deux en même temps. C’est ce que nous faisons », a-t-il insisté.
« À l’heure où l’équilibre du monde se reconfigure, où ce qu’on croyait acquis s’éloigne, et où ce qui paraissait exclu se rapproche, il nous faut en effet défendre ces valeurs indéfectibles de notre République », a poursuivi Emmanuel Macron. « Parce que nous n’avons aucunement envie de subir. Nous voulons choisir le destin qui est le nôtre », a-t-il plaidé, invoquant un « droit » à « la vie tranquille ».
L’islamisme existe depuis un siècle, depuis la création de l’organisation des Frères musulmans. Aujourd’hui, il s’installe et s’enracine à la faveur des faiblesses au niveau de l’État, l’absence des intellectuels et la lâcheté des dirigeants et opposants politiques. La lâcheté est à tous les étages. Tous les ingrédients sont réunis pour le déploiement de l’islamisme en France et en Occident.
En réaction aux déclarations du président, Marine Le Pen a affirmé qu’il « jouait avec les peurs» en ce qui concerne les tensions internationales. « Tout le monde a vu qu’il jouait avec les peurs (…). Il n’y a pas un Français qui n’a pas compris qu’Emmanuel Macron, avec un ton très martial, nous explique quasiment qu’il faut transformer les usines de Kleenex en usines d’armement parce que la guerre [en Europe] est pour demain », a-t-elle déclaré au cours d’une conférence de presse à l’issue d’une visite de l’EPR de Flamanville, dénonçant « une partie de posture » chez le président.
« Si au bout de trois ans, la Russie a du mal à avancer en Ukraine, il y a peu de chances pour qu’elle ambitionne de venir jusqu’à Paris », a ajouté Marine Le Pen.
L’islamisme existe depuis un siècle, depuis la création de l’organisation des Frères musulmans. Aujourd’hui, il s’installe et s’enracine à la faveur des faiblesses au niveau de l’État, l’absence des intellectuels et la lâcheté des dirigeants et opposants politiques. La lâcheté est à tous les étages. Tous les ingrédients sont réunis pour le déploiement de l’islamisme en France et en Occident.
Plus tôt dans la journée, le chef de l’État s’était rendu à Strasbourg pour une cérémonie d’hommage aux victimes du terrorisme, où il a évoqué le dernier attentat qu’a connu la France, l’attaque au couteau qui a fait un mort le 22 février à Mulhouse, en parlant d’« un scénario d’horreur dont nous sommes encore meurtris », de « Mulhouse qui a rejoint un douloureux cortège » de villes frappées par le terrorisme, avant de déclarer : « Nous ne pouvons nous résigner à l’innommable. […] Cette mémoire est ce qui nous sépare de la barbarie. » Et d’ajouter, devant des victimes et des proches de victimes du terrorisme présents à la cérémonie : « Nous n’oublierons jamais. »
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