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Dans un entretien accordé au journal Le Figaro

Jean-Pierre Chevènement appelle les autorités algériennes à libérer Boualem Sansal

Dans un entretien publié par le journal Le Figaro ce 4 février, Jean-Pierre Chevènement, qui est président d’honneur de l’Association France-Algérie, a appelé les autorités algériennes à libérer Boualem Sansal. Il a également appelé à la reprise du dialogue entre Paris et Alger et ce en commençant par «surmonter les polémiques et les surenchères».

Par Christophe Rivière

Publié le 4 février 2025

Jean-Pierre Chevènement appelle les autorités algériennes à libérer Boualem Sansal

Il souligne, au sujet de Boualem Sansal, que «pendant la décennie noire, il s’était rangé clairement parmi les partisans de la liberté».

«Je pense que l’Algérie ne peut que gagner à respecter la liberté du grand écrivain qu’est Boualem Sansal. Rappelons-nous de Gaulle à propos de Jean-Paul Sartre en 1960 : « On n’emprisonne pas Voltaire ! J’invite le président Tebboune à s’inspirer de cette pensée.» Ce sont les propos de Jean-Pierre Chevènement dans un entretien accordé au journal Le Figaro publié dans son édition de ce mardi 4 février.

Il souligne aussi, au sujet de Boualem Sansal, que «pendant la décennie noire, il s’était rangé clairement parmi les partisans de la liberté». Et de poursuivre : «Il a aujourd’hui le droit de voir son avocat. Et il est même nécessaire qu’il puisse le voir dès que possible. L’Algérie s’y grandirait.»

«Pour l’Algérie comme pour la France, l’intérêt commun consiste à nouer des relations solides et franches.»

Interrogé sur la crise actuelle entre la France et l’Algérie, Jean-Pierre Chevènement a fait cette réponse : «Il nous faut sortir des embrouillaminis passionnels et renouer avec l’intérêt commun. Or pour l’Algérie comme pour la France, l’intérêt commun consiste à nouer des relations solides et franches. C’est ainsi du moins que le général de Gaulle l’avait vu en assignant à notre politique vis-à-vis de l’Algérie l’objectif de la coopération. Ce n’est pas insulter le passé que de rappeler l’orientation qu’il a payée de sa personne puisque, à deux reprises, il a failli être assassiné par les tenants de l’OAS. J’invite nos amis algériens à s’en souvenir.»

«Les conditions de reprise d’un dialogue sain consistent à affirmer clairement, comme l’a d’ailleurs fait Bruno Retailleau, que l’objectif est de parvenir à une normalisation.»

Il appelle à «surmonter les polémiques et les surenchères», car «il y a environ 3 millions d’Algériens ou de Franco-Algériens en France», parce que la France est «le principal partenaire de l’Algérie au nord de la Méditerranée» et que «l’Algérie est indéniablement le pays le plus important pour la France en Afrique».

Pour Jean-Pierre Chevènement, «les conditions de reprise d’un dialogue sain consistent à affirmer clairement, comme l’a d’ailleurs fait Bruno Retailleau, que l’objectif est de parvenir à une normalisation.»

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Ch. R.

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