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INTERVIEW EXCLUSIVE DE L’AMBASSADEUR D’ISRAËL EN FRANCE

« Le Hamas ne dirigera plus jamais Gaza ! »

Né en France, où il a vécu jusqu’au début de son adolescence, Joshua Laurent Zarka maitrise parfaitement la langue et les codes du pays où il est désormais ambassadeur. Ce diplomate a appris à connaître également les pays arabo-musulmans grâce au poste de directeur adjoint au département de coordination du ministère israélien des Affaires étrangères de 1998 à 2002, où il était chargé du développement des relations diplomatiques avec le Conseil de coopération du Golfe (CCG). Il a ensuite représenté Israël à la Conférence du désarmement à Genève de 2002 à 2006, avant de servir comme conseiller à la division des affaires stratégiques du ministère des Affaires étrangères (2006-2007) et comme directeur des relations extérieures à la Commission israélienne de l’énergie atomique (2007-2009). Il a fait aussi un passage à Washington (2011-2015) où, en tant que numéro 2 de l’ambassade, il était chargé notamment des relations avec le Congrès. Après avoir occupé plusieurs postes importants, il a été de 2018 jusqu’à sa nomination en tant qu’ambassadeur en France. Joshua Zarka était le Directeur général adjoint pour les affaires stratégiques au ministère des Affaires étrangères, où il a joué un rôle clé dans les questions de sécurité, notamment le contre-terrorisme et la non-prolifération nucléaire. Il a suivi également de très près l’élaboration des « accords d’Abraham » qui ont permis à Israël de normaliser ses relations avec plusieurs pays arabes. Joshua Laurent Zarka, la soixantaine, est désormais un diplomate chevronné. Nommé ambassadeur d’Israël en France en mai 2024, il nous reçoit dans son bureau autour d’un café et parle sans langue de bois, mais avec gravité, de la situation que connaît son pays, notamment depuis les attentats du 7 octobre 2023.

Interview réalisée par Mohamed Sifaoui

Publié le 29 mai 2025

« Le Hamas ne dirigera plus jamais Gaza ! »

Joshua Laurent Zarka a été nommé ambassadeur d’Israël en France en mai 2024.

⦁ Le chef de l’OMS vient de demander à Israël de faire preuve « de pitié » à l’égard des civils palestiniens. Est-ce à dire que l’armée israélienne est en train de mener une guerre sans pitié ? Depuis le début du conflit, Israël est accusé de perpétrer « un génocide », de ne pas prendre en compte la vie des civils palestiniens. Concrètement, que répondez-vous à tous vos alliés qui s’inquiètent aujourd’hui de l’intensité de l’opération militaire qui vous menez ?

Joshua Zarka : En vérité, c’est l’inverse. Nous nous soucions du sort des civils. Si nous déplaçons les populations, c’est pour les éloigner des zones de guerre, c’est pour les protéger. Notre armée fait tout pour préserver la vie des civils qui est mise en danger par le Hamas. Cette organisation terroriste fait, par ailleurs, main basse sur l’aide humanitaire. Elle revend ensuite la nourriture notamment. On a pensé qu’il fallait trouver une solution. Ainsi, avec les États-Unis, seul allié qui nous aide, au lieu de nous critiquer seulement, nous avons créé cinq hubs, à travers une entreprise américaine privée, afin d’assurer la distribution de la nourriture et des autres produits de première nécessité. La distribution a recommencé progressivement pour s’intensifier ces derniers jours. Lundi, le “ministère de l’Intérieur palestinien à Gaza”, c’est à dire le Hamas, annonçait que “quiconque coopérait avec l’occupation en subira les conséquences et qu’il prendrait les mesures nécessaires à leur encontre.” Message reçu pour l’ONU qui a volontairement entravé l’entrée des 400 camions hier destinés à approvisionner les hubs du système israélo-américain. Par peur de représailles ou complicité, l’ONU est une fois de plus du mauvais côté de l’histoire.

⦁ Quel regard portez-vous sur l’évolution des positions françaises et celles de plusieurs capitales européennes ?

JZ : Je vais être franc : nous sommes extrêmement déçus par certaines déclarations françaises. Sachez que le Hamas suit l’évolution des positions diplomatiques. En ce qui nous concerne, nous expliquons que nous devons impérativement atteindre nos objectifs. Ce que nous voulons est clair : obtenir la libération de nos 58 otages dont seulement 21 sont encore en vie et nous voulons que le Hamas baisse les armes. S’il le fait, la guerre s’arrête. Cette organisation terroriste n’a plus la capacité de menacer la sécurité d’Israël. Elle a recruté des milliers de jeunes durant la dernière trêve et il ne lui reste qu’une trentaine d’anciens cadres « pré-7 octobre » encore en vie. Ces derniers doivent soit quitter Gaza, et partir vers le Qatar ou n’importe quel pays qui les accepterait, soit nous les chasserons jusqu’au dernier. Je pense que certaines déclarations françaises (et européennes) proviennent de la méconnaissance de la réalité du terrain et de la réalité des enjeux du Moyen-Orient. Beaucoup ne se rendent pas compte que certaines déclarations profitent au Hamas.

⦁ Vous avez été convoqué (jeudi 22 mai) au Quai d’Orsay pour vous expliquer à propos des tirs de l’armée israélienne lors de la présence de diplomates européens en Cisjordanie. Vous-même en tant que diplomate comment qualifiez-vous cet incident ?

JZ : C’est un incident regrettable qui a conduit à une réaction exagérée. Il n’y avait aucune intention hostile. C’était une erreur d’un jeune soldat. Voilà ce qui s’est passé : les diplomates avaient coordonné l’itinéraire de leur déplacement avec les autorités locales et les services de sécurité. Mais la délégation a, à un moment donné, modifié cet itinéraire et s’est avancée vers de jeunes soldats sans avertir. Il ne faut pas oublier que nous sommes en zone de guerre. Il y a des terroristes actifs dans le camp de réfugiés de Jénine. Les soldats, en raison de leur inexpérience, n’ont pas fait preuve de discernement. Ils auraient pu voir qu’il s’agissait de plusieurs personnes en costume et que cela ne devait pas provoquer une inquiétude. Ils ont donc appliqué la procédure : ils ont effectué des sommations en tirant en l’air et ont ensuite pointé leurs armes en direction des membres de la délégation. Clairement, oui c’était une erreur d’agir de la sorte. C’est la raison pour laquelle, l’armée israélienne a présenté officiellement ses excuses. La France a dit que cela était inacceptable. Pour moi, l’incident est clos.

⦁ Il y a eu certes un communiqué de Tsahal, mais rien de la part de votre Premier ministre. Aucun mot de regret. Ne pensez-vous pas que c’est aujourd’hui la personne même de Benyamin Netanyahu et son attitude qui posent un problème, y compris à vos alliés ?

JZ : Être dirigeant d’un pays en guerre, a fortiori quand ce pays s’appelle Israël, n’est pas une chose facile. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une guerre qui nous a été imposée. Aujourd’hui, le Hamas et ses alliés veulent faire pression sur nous et sur la communauté internationale en utilisant le moindre prétexte. Certaines déclarations du Premier ministre et de quelques ministres du gouvernement sont utilisées pour créer des polémiques. Beaucoup oublient que tous les hommes politiques, en France, en Israël ou ailleurs, font aussi des déclarations à des fins de politique intérieure. S’agissant de Gaza, il faut faire attention à écouter le Premier ministre et le ministre de la Défense, pas les autres ministres qui ne font que présenter leurs propres opinions sans faire partie de la prise de décision.

⦁ Il y a eu un attentat à Washington qui a visé et coûté la vie à deux employés de l’ambassade d’Israël. Se pose donc la question de la sécurité de tous les Israéliens à travers le monde mais aussi celle des membres de la diaspora, y a-t-il de nouvelles dispositions que vous prenez en France par exemple ?

JZ : Cet américain qui a agi, visiblement seul, s’est rapproché d’un lieu où se déroulait un événement de la communauté juive. Il voulait donc viser n’importe quel juif, pas forcément un Israélien. Ce couple d’agents à l’ambassade – ils n’étaient pas diplomates –a été visé au hasard. C’est le résultat de la diabolisation d’Israël et des Juifs de la diaspora. Ce sont les déclarations de certains responsables politiques, dont ceux de LFI par exemple, qui suscitent ce genre de drames. À ce titre, je veux sincèrement remercier le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau pour les efforts qu’il déploie afin de sécuriser l’ambassade et les dispositifs qu’il a mis en place pour la sécurité des lieux de culte et des centres communautaires. C’est important de rappeler que la République française est aux côtés des Juifs afin de préserver leur sécurité.

⦁ La France dit vouloir reconnaître l’État de Palestine, est-ce, selon vous, un sujet qui pourrait détériorer les relations entre Israël et la France ?

JZ : Si la France reconnait l’État de Palestine maintenant de façon unilatérale, sans concertation avec nous et avec l’ensemble des parties, oui cela va détériorer nos relations. Nous sommes encore en guerre. Et les conditions qui peuvent mener à « l’État de Palestine » ne sont pas encore réunies. Le timing est important. Or, agir aujourd’hui de la sorte, ce serait permettre au Hamas de faire du 7 octobre le jour national palestinien. N’oublions pas que l’Autorité palestinienne a refusé à quatre reprises un plan de paix qui aurait permis la création d’un État de Palestine. Pourquoi ? Parce que les dirigeants actuels rejettent le concept même de la paix. Si la France reconnait maintenant la Palestine ce serait désastreux pour les futures négociations de paix avec les Palestiniens, pour la stabilité de la région et pour nos relations bilatérales. Cette décision repousserait également la fin de la guerre car elle encouragerait le Hamas à poursuivre les combats.

⦁ Ce qui n’est pas lisible pour beaucoup d’Israéliens eux-mêmes, mais davantage encore pour la communauté internationale, c’est de savoir comment vous allez faire pour récupérer les otages. Et comment vous allez faire pour finir cette guerre et ainsi en finir avec le Hamas et le Jihad islamique. Clairement, quelle est votre stratégie sur le terrain ?

JZ : L’utilisation de la pression militaire vise à récupérer les otages. Ce n’est pas en le demandant gentiment aux terroristes qu’ils les libéreront. Le Hamas, il faut le souligner, rejette tous les projets d’accord et quitte la table des négociations. Le projet de l’émissaire Steve Witkoff a été rejeté par le Hamas. Qu’est-ce que nous demandons ? Que le Hamas baisse les armes et que ses principaux leaders – une trentaine approximativement – quittent Gaza. En ce qui nous concerne, nous voulons que la guerre se termine aujourd’hui. Mais nous ne voulons pas que le Hamas continue de diriger ce territoire, c’est aussi la position de la France. Si les dirigeants des organisations terroristes refusent de baisser les armes et de quitter la région, nous les chasserons tous. Le Hamas ne pourra plus jamais être le Hamas d’avant avec un territoire à contrôler, une administration, une branche armée, etc. C’est terminé.

⦁ Êtes-vous conscients que le temps joue en défaveur de votre pays ? Et qu’il accentue d’une certaine manière l’isolement d’Israël et la lassitude des opinions publiques ?

JZ : Bien-sûr que nous en sommes conscients, et le Hamas aussi ! C’est pour cette raison d’ailleurs que les terroristes persistent à refuser tout accord de cessez-le-feu. Et bien-sûr que nous sommes inquiets pour l’avenir de notre pays. Mais nous n’avons pas le choix. Cette guerre nous a été imposée. On est en train de choisir entre le négatif et le pire. Pas entre le positif et le meilleur. Voilà pourquoi nous sommes pressés d’en finir, de récupérer nos otages, d’en finir avec le Hamas et d’essayer de trouver des solutions. Car nous sommes un peuple qui veut vivre en paix.

⦁ Quel est votre plan pour Gaza dans un après Hamas ? Concrètement, quel crédit accordez-vous à la vision de Donald Trump et que répondez-vous à tous ceux qui disent que vous allez annexer la bande de Gaza ?

JZ : Je vais être très clair : s’agissant de la Bande de Gaza, nous ne comptons ni l’annexer ni la repeupler. C’est la position officielle de mon gouvernement et toute autre voix de n’importe quel responsable politique ne représente pas la position officielle. J’affirme au passage que je ne crois pas dans la faisabilité du plan de Donald Trump (celui qui consisterait à faire de Gaza une nouvelle côte d’azur). Pour l’après-guerre, il faudra d’abord nettoyer et neutraliser tous les explosifs et les mines qui n’ont pas explosé. Il y aura un grand travail de génie militaire pour ne pas mettre en danger la sécurité des civils. Ensuite, nous créerons les conditions pour que les civils palestiniens qui souhaitent partir, puissent partir et que ceux qui veulent rester puissent rester.

⦁ Qui va reconstruire ?

JZ : Pas nous en tout cas. Il appartiendra à la communauté internationale et aux pays arabes de faire en sorte que la Bande de Gaza soit reconstruite. Nous n’accepterons pas que l’actuel Autorité palestinienne soit notre interlocuteur. Les dirigeants palestiniens en exercice ne veulent pas la paix. On les a déjà aidés dans le passé et nous savons ce que cela a donné. Mahmoud Abbas n’est plus crédible à nos yeux : il a rejeté les offres de paix à maintes occasions. Il appartient donc aux Palestiniens de choisir des dirigeants qui leur permettraient d’aller de l’avant s’ils le souhaitent en introduisant des valeurs de paix plutôt que de haine et de mort comme cela a été fait jusqu’à présent. En ce qui nous concerne, nous aiderons ceux qui voudront sincèrement la paix.

⦁ Avez-vous mesuré les conséquences de cette guerre sur l’image d’Israël ?

JZ : Nous n’avons pas initié cette guerre et nous ne l’avons pas voulue. Elle nous a été imposée. Nous nous sommes réveillés un samedi matin avec 1200 morts et plus de 250 otages. Plusieurs milliers de terroristes sur notre territoire qui ne cherchaient qu’à tuer et à massacrer. Il nous fallait réagir.

⦁ Quelle est la situation avec le Hezbollah près de cinq mois après le début du cessez-le-feu ?

JZ : Nous nous sommes débarrassés de 80% des capacités militaires du Hezbollah. Ils ont la volonté de se reconstruire. Et nous faisons tout pour les en empêcher. On attend de la communauté internationale et de la France qu’elles en fassent autant. Ce que nous voulons est clair : nous voulons un Liban stable, prospère et en paix. Le différend territorial qui nous oppose est insignifiant, il concerne quelques dizaines de mètres par ci et par là. Cela peut être réglé par la négociation. Nous agissons aujourd’hui avec l’ensemble de nos partenaires avec une idée claire : le Hezbollah doit être affaibli et le pouvoir libanais doit être renforcé.

⦁ Une guerre contre le régime iranien est-elle d’actualité ?

JZ : Le Moyen-Orient est gangréné par le régime des mollahs. Je parle bien des mollahs, parce que le peuple iranien est un peuple pacifique. L’islamisme iranien est un vrai problème pour toute la région. Et nous n’accepterons jamais que ce régime puisse détenir un jour une bombe nucléaire. Nous, les Juifs, avons appris à prendre au sérieux toutes les menaces. Quand quelqu’un dit qu’il veut nous détruire, nous ne prenons pas sa menace à la légère. D’ailleurs le 7 octobre, qui était un plan iranien à l’origine, n’aurait jamais eu lieu sans le régime des mollahs. Il devait y avoir une attaque conjointe de l’Iran, du Hamas et du Hezbollah, mais cela a été mal coordonné en termes de timing. Il n’y aura malheureusement jamais de paix au Moyen-Orient tant que le régime iranien est en place.

⦁ Les responsables du régime algérien parlent souvent de vous. Il semblerait que votre pays complote avec le Maroc et peut-être d’autres contre ce pays. Je vous pose la question clairement : quel est votre problème avec l’Algérie

JZ : (Sourires)… Malheureusement, le discours des responsables algériens instrumentalise Israël à des fins de politique intérieure. Nous voulons juste la paix avec l’Algérie et nous n’avons aucun problème avec le pouvoir algérien, encore moins avec le peuple algérien. D’ailleurs, nous voulons la paix avec tout le monde. Si demain les dirigeants algériens veulent parler avec nous, nous parlerons avec eux et nous discuterons franchement des éventuelles divergences. Mais pourquoi voulez-vous qu’on complote, comme vous dites, contre un pays qui est à près de 3000 km de nos frontières ? Je vais vous faire une confidence : mon rêve est d’être un jour ambassadeur d’Israël en Algérie. Si demain les relations venaient à se normaliser entre nos deux pays, je quitterais Paris et je demanderais à être nommé à Alger. Aujourd’hui, nous avons de bonnes relations avec le Maroc, nous les soutenons dans les domaines politiques, économiques et technologiques, mais cela ne veut pas dire que c’est contre l’Algérie. Vous savez, les théories complotistes sont très anciennes et aujourd’hui encore certains régimes aiment diffuser des idées conspirationnistes comme les Protocoles des sages de Sion qui est un faux grossier créé par la police du Tsar au 19e siècle. Je sais malheureusement que ces théories du « juif comploteur » circulent dans le monde arabo-musulman. Et le pouvoir algérien fait circuler ces rumeurs auprès de sa population. Mais encore une fois ce n’est pas vrai. Je le souligne avec force à l’adresse de tous les Algériens, nous n’avons aucune volonté de déstabiliser l’Algérie. Si demain nous pouvions avoir, avec l’Algérie, les relations que nous entretenons avec d’autres pays arabes, nous serions très heureux.

⦁ Quel regard portez-vous sur les débats franco-français et notamment sur les polémiques que créent régulièrement certains élus de LFI ?

JZ : La France insoumise est un parti qui instrumentalise cyniquement le conflit et la guerre à Gaza. Certains d’entre eux ne sauraient même pas situer le Jourdain sur une carte et d’autres ne sauraient même pas dire ce qu’est un Juif. C’est un mouvement dont les responsables sont dépourvus de morale. Ils jouent sur la diabolisation d’Israël. C’est notamment le Qatar qui a beaucoup investi pour déployer encore davantage l’antisémitisme et la haine d’Israël.

⦁ Les « accords d’Abraham » ont-ils encore un avenir ? Quels sont les pays arabes avec lesquels une normalisation est possible ?

JZ : Les « accords d’Abraham » sont très solides. Vous savez au moment de la Seconde Intifada, tous les pays arabes avec lesquels nous avions des relations ont fermé leurs bureaux. Mais avec ces accords nous avons eu une autre approche qui permet de faire face à ce genre de situation. Ces liens sont devenus stratégiques, c’est la raison pour laquelle ils tiennent le coup. On sait aujourd’hui que l’objectif de Yahia Al-Sinwar [le chef du Hamas à Gaza qui a dirigé les attaques du 7 octobre] était de saboter ces accords. Il n’a pas réussi.

⦁ Cela fait un an que vous êtes ambassadeur d’Israël en France, quel est l’état des relations entre la France et Israël ?

JZ : J’avais, dès le départ, l’ambition de pousser et d’accentuer nos relations avec la France. Nous sommes de vrais amis. Ensemble nous croyons pouvoir faire avancer nos économies et être des leaders dans plusieurs domaines. Nous renforçons également notre partenariat stratégique.

M. S.

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