La consécration pour Kamel Daoud

Kamel Daoud a remporté, ce 4 novembre, le prix Goncourt pour son roman Houris paru aux Éditions Gallimard le 15 août de l’année en cours. C’est la consécration de trente ans d’écriture, d’abord par des écrits journalistiques, ensuite par des publications littéraires.

Kamel Daoud est né le 17 juin 1970 dans un village de la région de Mostaganem, à environ 80 kilomètres d’Oran.

Le Goncourt qui vient de lui être décerné, quoique ce soit le plus prestigieux, n’est pas le premier prix littéraire de Kamel Daoud; il en avait déjà eu plusieurs dont le Prix Concourt du premier roman en 2015 et son premier prix, obtenu en 2008 en Algérie, le Prix Mohammed Dib, du nom d’un des pionniers de la littérature algérienne avec Albert Camus, Kateb Yacine, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, des noms qui sont apparus dans la littérature française et francophone entre la fin des années 30 et le début des années 50. Il y a eu aussi une femme, Assia Djebbar, qui a commencé à publier dans les années 50 et qui a occupé un fauteuil de l’Académie Française de 2005 à 2015.

Il a commencé à écrire, à partir de 1994, au journal Le Quotidien d’Oran où il s’est fait remarquer avec ses chroniques quotidiennes qui étaient particulièrement appréciées par les lecteurs.

Kamel Daoud est né le 17 juin 1970 dans un village de la région de Mostaganem, à environ 80 kilomètres d’Oran. Il a commencé à écrire, à partir de 1994, au journal Le Quotidien d’Oran où il s’est fait remarquer avec ses chroniques quotidiennes qui étaient particulièrement appréciées par les lecteurs.

Aujourd’hui, en fait depuis quelques années déjà, le nom de Kamel Daoud s’est imposé sur la scène littéraire tant en France qu’en Algérie et au-delà dans l’espace francophone.