ex aequo avec Olivier Faure dans les résultats du vote des adhérents du PS ce mardi
Nicolas Mayer-Rossignol affirme qu’il n’y aura « pas d’alliance avec LFI »
Arrivé à égalité avec Olivier Faure, avec 41% des voix, hier soir, lors du vote des adhérents du Parti socialiste, Nicolas Mayer-Rossignol s'est prononcé, ce matin sur RTL, au sujet d'une possible future alliance avec LFI pour les municipales et la présidentielle. Le PS et LFI sont "concurrents", affirme-t-il. Arrivé troisième au premier tour, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale Boris Vallaud hérite du rôle de faiseur de roi pour départager le premier secrétaire sortant et le maire de Rouen qualifiés au second tour, prévu le jeudi 5 juin.
Par Karim Maloum
Publié le 28 mai 2025

Pour la présidentielle, il souhaite un candidat «issu du socialisme démocratique» et refuse l’idée d’une primaire de la gauche.
Un match très serré. Les socialistes ont voté ce mardi 27 mai pour désigner les deux finalistes dans la course au poste de premier secrétaire de leur parti. Nicolas Mayer-Rossignol est arrivé à égalité avec Olivier Faure avec 41% des voix, selon son entourage. Le maire de Rouen défend notamment la création d’un « grand Parti socialiste » agrégeant « ceux qui sont au PS et ceux qui sont à l’extérieur », comme Raphaël Glucksmann, Benoît Hamon ou Bernard Cazeneuve.
Invité ce mercredi matin sur RTL, Nicolas Mayer-Rossignol défend une forme de «clarté sur les alliances et la stratégie pour la suite». En vue des élections municipales de 2026, le maire de Rouen refuse de présenter des listes communes avec les mélenchonistes, «tant que LFI prône une stratégie de conflictualisation». En ce qui concerne l’élection présidentielle de 2027, il souhaite un candidat «issu du socialisme démocratique» et refuse l’idée d’une primaire de la gauche.
En cas d’élection à la tête du PS, Nicolas Mayer-Rossignol assure qu’il ne sera pas l’allié de La France insoumise. Il défend une forme de «clarté sur les alliances et la stratégie pour la suite». « Nous sommes concurrents à gauche », explique-t-il. avant de poursuivre qu’il n’y auras « pas d’alliance tant que LFI prône cette stratégie, qui est une stratégie de conflictualisation ». Il ajoute qu’il n’y aura « pas de liste commune » aux municipales. En ce qui concerne l’élection présidentielle de 2027, Nicolas Mayer-Rossignol souhaite un candidat «issu du socialisme démocratique» et refuse l’idée d’une primaire de la gauche. Ce n’est absolument pas la bonne façon de faire », estime-t-il. « Nous voulons, déclare-t-il, un candidat issu du socialisme démocratique, c’est-à-dire d’une gauche qui est clairement à gauche, clairement républicaine, clairement pro-européenne, clairement laïque, féministe, universaliste. »
Boris Vallaud en position de faiseur de roi
Les regards vont désormais se porter sur le duel qu’Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol vont se livrer pour le trône de premier secrétaire lors d’un deuxième tour, prévu pour le 5 juin. Une affiche bien connue des militants socialistes, tant elle leur rappelle les douloureux souvenirs du congrès de Marseille de janvier 2023.
Un second tour aura donc lieu le 5 juin entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol avant un Congrès prévu du 13 au 15 juin à Nancy. Boris Vallaud, éliminé, se retrouve en position de faiseur de roi entre les deux candidats qui s’étaient déjà affrontés lors du précédent congrès en 2023.
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