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Elle se tient à l’Institut du monde arabe

Une soirée de soutien à Boualem Sansal

L’incarcération de Boualem Sansal a provoqué la protestation de nombreux intellectuels et écrivains, qui estiment que les poursuites contre lui sont sans fondement, ayant seulement exprimé une opinion, et que la place d’un écrivain qui n’a commis aucun crime n’est pas en prison. Des actions continuent d’être organisées; le 18 février prochain, c’est à l’Institut du monde arabe que se tient une soirée de soutien.

Par Karim Maloum

Publié le 14 février 2025

Une soirée de soutien à Boualem Sansal

L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal est incarcéré en Algérie depuis la mi-novembre.

Une soirée de soutien à l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré en Algérie depuis la mi-novembre, est organisée le 18 février à Paris, en présence d’autres écrivains de divers pays, ont annoncé mercredi 12 février à Paris, l’Institut du monde arabe (IMA) et les Éditions Gallimard.

Des auteurs de renom, des écrivains du monde entier, dont les noms n’ont pas été divulgués, doivent s’exprimer lors de cette soirée dans l’Auditorium de l’IMA, animée par le journaliste François Busnel, ont indiqué les deux organisateurs.

Le cas de l’écrivain Boualem Sansal a été à l’ordre du jour de la séance de ce jeudi 23 janvier du Parlement européen qui vient d’adopter une résolution pour exiger sa libération immédiate.

Il est poursuivi en vertu de l’article 87 bis du Code pénal, qui sanctionne «comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sûreté de l’État, l’intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions».

Le Parlement algérien a vivement réagi à la résolution du Parlement européen qui exigeait la libération immédiate de Boualem Sansal et dénonçait les restrictions des libertés et la répression pour délit d’opinion, validant ainsi la détention de l’écrivain de 75 ans, dont l’état de santé s’était dégradé et dont le sort demeure inconnu.

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal est détenu en Algérie depuis le 16 novembre. Il a été placé sous mandat de dépôt le 26 novembre par le tribunal de Dar El-Beïda, à une quinzaine de kilomètres du centre d’Alger. Le lendemain, le 27 novembre, il a fait appel de sa détention. Le 11 décembre, l’appel a été examiné et rejeté par la chambre d’accusation de la cour d’appel d’Alger.

Il est poursuivi en vertu de l’article 87 bis du Code pénal, qui sanctionne «comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sûreté de l’État, l’intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions».

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K. M.

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