L’Iftar de la Paix de l’imam Chalghoumi
Un dîner pour la République et la fraternité
Plus de 400 personnes ont participé à « l’Iftar de la paix », organisé hier, jeudi 6 mars par l’imam Hassen Chalghoumi. Comme chaque année depuis seize ans, le repas de la rupture du jeûne du Ramadan ouvert à tous sous le signe de la paix. Plusieurs personnalités ont participé à ce repas hautement symbolique.
Par Rédaction Rupture
Publié le 7 mars 2025

Hassen Chalghoumi a prononcé ces mots : « S'il n'est pas ton frère dans ta religion, il est ton frère dans l'humanité. »
À l’occasion de la coupure du jeûne ce jeudi 6 mars, l’imam de Drancy Hassen Chalghoumi s’est félicité de recevoir au moins 400 invités pour cet « Iftar de la paix ».
La ministre de l’Éducation Élisabeth Borne, le président du Conseil général des Hauts-de-France Xavier Bertand, l’ambassadeur d’Israël en France, des députés, des maires et beaucoup d’anonymes de toutes confessions étaient réunis dans la joie et la fraternité.
À découvrir
Le religieux franco-tunisien, qui lutte contre l’influence de l’islamisme politique et des Frères musulmans, plaide en faveur du dialogue interreligieux entre musulmans et juifs.
Le directeur de publication et des journalistes de Rupture étaient aussi présents. L’occasion de lui dire notre affection et notre soutien, particulièrement suite aux attaques récentes de Rima Hassen. «Il est grand temps que les musulmans de France te dégagent pour tout le mal que tu leur fais et pour ton illégitimité à les représenter», a-t-elle écrit sur X, répondant à la déclaration de l’imam de Drancy qui réclamait la déchéance de la nationalité française de cette dernière.
Le religieux franco-tunisien, qui lutte contre l’influence de l’islamisme politique et des Frères musulmans, plaide en faveur du dialogue interreligieux entre musulmans et juifs. Un combat qu’il « paie très cher ». Menacé, Hassen Chalghoumi vit éloigné de sa famille, sous protection policière permanente. Son combat honore les musulmans de France.
Hassen Chalghoumi a prononcé ces mots : « S’il n’est pas ton frère dans ta religion, il est ton frère dans l’humanité. » Lors de l’arrivée des familles des otages, cette phrase a eu une résonance particulière et concrète, suscitant une émotion palpable. La dignité remarquable du frère, des cousines des otages portant la photo de ces êtres chers sur leur corps, le seul lien pour le moment. Le mot « paix » n’était pas vain hier soir.
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