Le président algérien a tendu la main au chef de l'État français dans un entretien avec des journalistes
Macron «unique point de repère» en France pour Tebboune
Abdelmadjid Tebboune tend la main à Emmanuel Macron, dans un entretien accordé à des médias algériens, pour mettre fin aux tensions que connaissent les relations entre l'Algérie et la France et le considère comme son "unique point de repère". Il dit vouloir reprendre langue avec lui et suggère l'ouverture de discussions entre les ministres des Affaires étrangères des deux États. Le président algérien n'évoque pas la situation de Boualem Sansal, qui attend le verdict de son procès pour jeudi prochain, 27 mars, après le réquisitoire de dix ans de prison prononcé contre lui. Toutefois, cette sortie de Tebboune intervient après que Macron en ait appelé à "sa clairvoyance" pour "trouver une issue rapide" dans l'affaire Sansal.
Par le correspondant de Rupture à Alger Youcef Khedim
Publié le 23 mars 2025

Abdelmadjid Tebboune a tenu un discours apaisant et conciliant vis-à-vis de la France et d'Emmanuel Macron.
Dans un long entretien accordé à des médias algériens, hier, tard dans la soirée, Abdelmadjid Tebboune tend la main à Emmanuel Macron pour mettre fin à la crise actuelle entre l'Algérie et la France et le considère comme son "unique point de repère". Il a tenu un discours apaisant et a dit vouloir reprendre langue avec lui et suggère l'ouverture de discussions entre les ministres des Affaires étrangères des deux États. Cette sortie du président algérien intervient le lendemain des déclarations du président français qui a parlé jeudi de sa "confiance dans le président Tebboune" et de la "clairvoyance" du chef de l'État algérien. Nous gardons comme point de repère et unique point de repère le président Macron. Nous travaillons ensemble; il y a eu, c'est vrai, un moment d'incompréhension mais il reste le président de la République française, président de la Cinquième République; tous les problèmes doivent se régler avec lui ou avec la personne qu'il délègue, à juste titre, dont c'est les prérogatives, à savoir le ministre des Affaires étrangères (...) pour ce qui me concerne, le dossier de ce contentieux, créé de toutes pièces, avec la France, il est entre de bonnes mains, entre les mains de quelqu'un de très compétent, qui a toute ma confiance, c'est le ministre des Affaires étrangères."
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