Déjà condamné à la perpétuité
Le terroriste islamiste Mehdi Nemmouche comparait pour la détention de quatre journalistes
Le procès qui s’est ouvert ce lundi évoque les débuts d’une bande francophone à l’intérieur de Daesh, qui finira par organiser et commettre les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Comme il l’avait fait lors du procès de l’attentat du Musée juif de Bruxelles, pour lequel il a été condamné à la perpétuité, en 2019, ce lundi, le terroriste français Mehdi Nemmouche a affirmé qu’il n’était pas impliqué dans les faits qui lui sont reprochés. Les journalistes Nicolas Hénin et Didier François devront affronter «Abou Omar» qui est accusé de les avoir séquestrés en Syrie entre 2013 et 2014 au nom du groupe terroriste dit l’État Islamique.
Par Hugo Coursier
Publié le 18 février 2025

Mehdi Nemmouche hier devant la cour d'assises spéciale de Paris.
Mehdi Nemmouche et quatre autres jihadistes sont devant la cour d'assises spéciale de Paris, ce lundi 17 février. Le tueur du musée juif de Bruxelles et les autres prévenus sont jugés pour avoir détenu quatre journalistes français otages du groupe État islamique en Syrie en 2013. Et c'est devant la cour d'assises spéciale de Paris que s'ouvre le procès de ces cinq geôliers de l'organisation État islamique, accusés de séquestration, actes de torture et de barbarie. Son procès s’était ouvert depuis quelques minutes à peine que Mehdi Nemmouche a rompu le silence dans lequel il s’est muré durant toute l’instruction et au cours de son premier procès en Belgique pour faire déclaration préalable : «Je n’ai jamais été le geôlier des otages occidentaux ni de quelques otages que ce soit.»
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