Selon le directeur général de l'AIEA

L’Iran n’est «pas loin» de disposer de la bombe atomique

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, s'est montré préoccupé par l'avancée du programme nucléaire iranien à la veille de discussions cruciales à Téhéran. Il a affirmé lors d'un entretien au journal Le Monde que l'Iran n'était pas loin d'avoir l'arme nucléaire. Le chef de la diplomatie iranienne a affirmé mercredi 16 avril que la question de l’enrichissement d’uranium n’était « pas négociable », après une demande en ce sens de l’émissaire américain, Steve Witkoff, avant un nouveau cycle de pourparlers entre l’Iran et les États-Unis. Le ministre de la Défense américain a promis, dimanche 13 avril, que les États-Unis sauront "frapper fort" l'Iran en cas d'échec des discussions sur le nucléaire.

Par Karim Maloum

Publié le 16 avril 2025

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique Rafael Grossi est arrivé aujourd'hui à Téhéran.

«C’est comme un puzzle, ils ont les pièces et ils pourraient éventuellement un jour les mettre ensemble», affirme au journal Le Monde le directeur général de l’agence à propos de la bombe, alors que Téhéran a affirmé que la question de l’enrichissement de l’uranium n’était «pas négociable». Alors que l’Iran continue d’affirmer que son programme est exclusivement civil, la communauté internationale, États-Unis en tête, redoute une militarisation imminente. Selon l’AIEA, Téhéran enrichit actuellement de l’uranium à hauteur de 60 %, un seuil proche des 90 % nécessaires à la fabrication d'une bombe, contre les 3,67 % autorisés par l’accord de 2015, aujourd’hui caduc.

La suite de cet article est réservée aux abonnés.

Je m'abonne

Envie de lire tous les articles ?

Débloquez immédiatement tous les articles. Sans engagement.

Abonnement

Débloquez immédiatement tous les articles.

Je m'abonne

Newsletter

Recevez chaque semaine les titres à la Une

Inscrivez-vous
Activer les notifications OK Non