Elle responsabilise la Russie

Pour la porte-parole du gouvernement, l’assassin de Samuel Paty n’est pas un terroriste islamiste

La porte-parole du gouvernement Sophie Primas a tenu des propos d'une surprenante légèreté, voire dangereux, en responsabilisant la Russie dans l'assassinat de Samuel Paty, disculpant ainsi le terrorisme islamiste.

Par Cherif Berkache

Publié le 16 mars 2025

Pour la porte-parole du gouvernement, l’assassin de Samuel Paty n’est pas un terroriste islamiste

Intervention opportuniste pour coller à l'actualité autour de la guerre en Ukraine ou ignorance concernant le terrorisme islamiste ?

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« Samuel Paty a été assassiné par un Tchétchène russe. Donc, y compris sur le terrorisme, le rôle de la Russie est engagé », a déclaré la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas jeudi à l’issue du Conseil des ministres.

La porte-parole du gouvernement fait montre d’une surprenante légèreté, en disculpant le terrorisme islamiste dans l’assassinat de Samuel Paty pour responsabiliser l’État russe. S’agit-il d’une intervention opportuniste pour coller à l’actualité autour de la guerre en Ukraine ou d’une ignorance à la fois au sujet du terrorisme islamiste et de la situation des réfugiés tchétchènes en France ou peut-être les deux ? Pourtant, l’assassin de Samuel Paty est bien identifié et la situation relative à sa présence en France bien connue. Il s’agit d’un réfugié tchétchène, terroriste islamiste assumé.

«Je suis stupéfaite d’entendre de la bouche de la porte-parole du gouvernement que le rôle de la Russie est engagé dans l’attentat contre mon frère Samuel Paty.»

La déclaration de la porte-parole du gouvernement a fait réagir la sœur de Samuel Paty, Mickaëlle Paty, qui a exprimé sa colère dans les colonnes du journal Le Figaro : «Je suis stupéfaite d’entendre de la bouche de la porte-parole du gouvernement que le rôle de la Russie est engagé dans l’attentat contre mon frère Samuel Paty, alors que rien, durant toute l’enquête, n’a permis de faire le moindre lien entre le terroriste Anzorov, réfugié en France, et la Russie.»

Ch. B.

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