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Ils ont été libérés le 8 février

Le choc face aux visages émaciés des otages

Terribles, les images des otages israéliens, le visage creusé par seize mois de captivité à Gaza ! Le 8 février, les trois otages israéliens kidnappés par le Hamas le 7 octobre 2023, Ohad Ben Ami, Eli Sharabi et Or Levy, ont été libérés après 491 jours de détention. 

Par Marie Dolores Prost

Publié le 10 février 2025

Le choc face aux visages émaciés des otages

Ils ont déclaré qu'ils avaient été délibérément affamés.

La foule réunie sur la ‘place des otages’ à Tel-Aviv est stupéfaite lorsque les visages affaiblis des trois otages israéliens apparaissent en direct depuis Deir el-Balah, dans la bande de Gaza. On en sait plus sur les conditions de détention horribles d’Or, Eli, et Ohad. 

«Levy et Ohad Ben Ami ont raconté avoir été emmenés séparément pour subir des interrogatoires brutaux. Ils ont été soumis à des tortures physiques. Ils ont été suspendus par les pieds, tête en bas, une pratique connue du Hamas, rapporte Chrystopher Barolin journaliste sur I24 News. Ils ont été laissés seuls pendant de longues périodes et sont restés pieds nus tout au long de leur captivité, 491 jours, été comme hiver. Leurs ravisseurs les ont étranglés, ligotés, bâillonnés avec du tissu jusqu’à ce qu’ils suffoquent et marqués au fer rouge avec un objet brûlant. Ils ont été enfermés dans une petite pièce à l’intérieur d’un tunnel où ils ne pouvaient ni bouger ni se tenir debout et avaient du mal à respirer.» 

C’est seulement ce 8 février qu’il apprendra la vérité grâce aux prélèvements d’ADN; les corps de son épouse Lianne et de ses deux filles, Noya 16 et Yahel 13 ans, ont pu être identifiés.

Ils ont déclaré qu’ils avaient été délibérément affamés et qu’ils n’avaient reçu aucune nourriture pendant de longues périodes. Tous les deux ou trois jours, ils recevaient du pain pita pourri qu’ils devaient partager avec les autres otages qui étaient avec eux. Elie Sharabi a été obligé de parler entouré de ses geôliers en armes : «Je suis content de retrouver ma femme et mes filles.» C’est seulement ce 8 février qu’il apprendra la vérité grâce aux prélèvements d’ADN; les corps de son épouse Lianne et de ses deux filles, Noya 16 et Yahel 13 ans, ont pu être identifiés.

Les conditions de détention des otages avaient pour objectif de les amener à nier leur condition d’être humain ! Comment ne pas voir un rappel des heures sombres de l’histoire ? 

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M. D. P.

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