Les médias se sont lourdement trompés

Victoire sans appel de Donald Trump

Donald Trump est le 47ème président des États-Unis d’Amérique. Sa victoire est sans appel, avant même la fin du dépouillement des bulletins de vote, au vu de l’avance prise sur Kamala Harris, aussi bien en nombre de voix qu’au niveau du Collège électoral où, dès les premières annonces des résultats du vote, une majorité des grands électeurs élus lui étaient acquis.

Par Par Cherif Berkache

Publié le 6 novembre 2024

Comme c'est souvent le cas, les sondages, les médias se sont lourdement trompés en prédisant un scrutin "incertain", "serré"; la victoire de Donald Trump est sans appel, pour ne pas dire écrasante. Mieux, les Américains, qui ont voté également ce 5 novembre pour renouveler le Congrès, se sont exprimés en faveur du Parti républicain, avec une majorité déjà acquise au Sénat et sans doute aussi à la Chambre des représentants.

Comme c’est souvent le cas, les sondages, les médias se sont lourdement trompés en prédisant un scrutin “incertain”, “serré”; la victoire de Donald Trump est sans appel, pour ne pas dire écrasante. Mieux, les Américains, qui ont voté également ce 5 novembre pour renouveler le Congrès, se sont exprimés en faveur du Parti républicain, avec une majorité déjà acquise au Sénat et sans doute aussi à la Chambre des représentants. C’est dire, comme celui qui a été au pouvoir de 2016 à 2020 revient en force en 2024 ! en fait, en janvier 2025 avec son investiture et son entrée à la Maison Blanche.

Il gagne haut la main et il aura les coudées franches. De là à voir en Donald Trump président un dictateur (le mot “fasciste” a même été prononcé), il ne faut quand même pas exagérer !

L’ex et futur président des États-Unis (cela n’est pas arrivé depuis 1892 lorsque Grover Cleveland est redevenu président après avoir été battu), on le voit bien, est en train de tout rafler, ce qui lui permettra d’engager tranquillement son mandat et d’appliquer sa politique sans véritable opposition. Il gagne haut la main et il aura les coudées franches. De là à voir en Donald Trump président un dictateur (le mot “fasciste” a même été prononcé), il ne faut quand même pas exagérer ! Surtout quand ce genre d’exagération est faite d’Europe, de France.

Election américaine

Il gagne haut la main et il aura les coudées franches.

La politique américaine est constante sur les grandes questions internationales, même si Donald Trump a cette particularité de se montrer imprévisible.

Il est vrai que la politique protectionniste appliquée par Donald Trump au cours de son premier mandat et ses déclarations, lors de sa campagne électorale, promettant l’augmentations des droits de douane sur les importations, avec plus 10% sur les produits en provenance d’Europe, peut avoir quelques effets sur les économies des pays concernés; cependant, ces pays-là ou l’Union européenne peuvent déclarer le principe de réciprocité et cela pourra déboucher sur des négociations. Donc, rien de révolutionnaire. Et puis, Donald Trump a été élu par les Américains et qu’il n’a de comptes à rendre qu’aux Américains. Pour lui, c’est “America first”, l’Amérique d’abord; comme cela a toujours été le cas pour les présidents américains. La politique extérieure vient après; et, là aussi, la politique américaine est constante sur les grandes questions internationales, même si Donald Trump a cette particularité de se montrer imprévisible.

Ch. B.

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