Quatre mois de prison pour propos antisémites et menaces de mort

Le mis en cause, Dominique Desson, qui utilisait un pseudo, a diffusé sur internet, en 2022 et 2023, des messages et des vidéos antisémites, contenant aussi des appels au meurtre de juifs.

Le mis en cause, Dominique Desson, qui utilisait un pseudo, a diffusé sur internet, en 2022 et 2023, des messages et des vidéos antisémites, contenant aussi des appels au meurtre de juifs. Exemples de ces propos : « (…) Je dois trouver un juif pour l’étriper parce que sinon je ne m’endors pas. Quand j’étripe, c’est de bas en haut, tu vois, bon alors je lui dis d’arrêter de hurler(…). « La juive Borne (…) cette vieille pute (…) juive boomeuse de merde en plus (…). »

Exemples de ces propos : « (…) Je dois trouver un juif pour l’étriper parce que sinon je ne m’endors pas. Quand j’étripe, c’est de bas en haut, tu vois, bon alors je lui dis arrêter de hurler(…). « La juive Borne (…) cette vieille pute (…) juive boomeuse de merde en plus (…). »

L’association L’Observatoire Juif de France a immédiatement dénoncé les faits et s’est constituée partie civile. Elle a été représentée par son avocat Franck Serfati. La partie civile a obtenu des dommages et intérêts de 3 000 euros.

L’avocat des parties civiles et la procureure ont demandé une condamnation sévère, en évoquant notamment un contexte, celui de la montée des actes antisémites en France. La procureure avait requis quatre mois d’emprisonnement avec sursis. Le tribunal s’est montré plus sévère en condamnant le mis en cause à de la prison ferme.