Quand l’Occident applaudit la victoire de terroristes islamistes

La chute du régime d’Assad n’est pas une victoire du peuple syrien, comme on l’entend en Occident; c’est la victoire d’un groupe islamiste et il s’agit des islamistes les plus extrémistes qui soient. On a déjà vu cette attitude en Occident il y a trente ans concernant ce qui se passait en Algérie, l’Algérie qui a subi un embargo sur l’armement et qui a combattu seule le terrorisme islamiste et l’a vaincu. Et pendant cette guerre que menaient les Algériens contre le terrorisme islamiste, dans les pays occidentaux on accueillait, on accordait l’asile politique à des islamistes dont des chefs connus du FIS qui a enfanté le GIA, sans doute le groupe islamiste le plus sanguinaire depuis le début de la naissance de ce type d’organisation en Afghanistan.

Par Cherif Berkache

Publié le 23 décembre 2024

Abou Mohammed al-Joulani a adhéré à Al-Qaïda en 2003 et a intégré DAESH en 2011.

Dès la prise de Damas par le groupe islamiste HTC, on s'est empressé dans les capitales occidentales, parmi les politiques, y compris au niveau des gouvernements et par des déclarations officielles, mais aussi dans les médias, par des commentaires de journalistes et autres chroniqueurs, de se réjouir de l'arrivée au pouvoir de cette organisation islamiste héritière de DAESH et d'Al-Qaïda. Il y a aussi, évidemment, le cas flagrant de l'Afghanistan où des islamistes formés militairement par la CIA créent, à partir de 1979, les premiers groupes "djihadistes" dont Al-Qaïda.

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Ch. B.

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