Pas sans l’Etat de droit
Par Par Karim Maloum
Publié le 3 octobre 2024
Socle de la démocratie, l’Etat de droit est le garant des droits et des libertés, il protège les personnes de possible dérives de la part de la puissance publique ou préserve la puissance publique de possibles dérives.
Toute action forte de l’Etat en dehors de l’Etat de droit ne fera que renforcer les ennemis de ce dernier et qui se feront passer pour des victimes. Les islamistes, qui appellent régulièrement à l’agression des femmes et développent un discours antisémite, qui appellent à la haine de la France, dans des prêches dans des salles de prière, doiventt être combattus par tous les moyens, sans jamais sortir cependant du cadre de l’État de droit.
Dans un Etat de droit, c’est la police qui assure l’ordre public. Depuis plusieurs années, les syndicats et les maires réclament plus de policiers, plus de moyens et certains mettent l’accent sur l’importance d’une police de proximité. En voilà un sujet pour le nouveau gouvernement !
Les difficultés dans la lutte contre les criminels et dans l’application de certaines dispositions ne doit pas pousser à la tentation de s’asseoir sur l’Etat de droit pour prendre des décisions, comme le laisse entendre certains politiques qui font de la fuite en avant en usant de grands mot, de slogans et combattent le crime et l’islamisme sur les plateaux de télévision.
En réalité, l’arsenal juridique français permet de lutter efficacement contre la criminalité et appliquer certaines dispositions touchant à des problèmes d’actualité comme la question de l’exécution des OQTF.
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