Ils viennent d'Algérie
Des visas pour «les imams du Ramadan» !
Les imams qui viennent d’Algérie pour le Ramadan pourront obtenir un visa, comme s’il n’y avait pas assez d’imams ou de récitateurs du Coran en France. Les récitateurs algériens qui viennent en France pour le mois de Ramadan ont-ils une connaissance de la France ? Le gouvernement connaît-il leur passé, leur histoire, leur vision de l’islam. Comment peut-on inviter des récitateurs du Coran d’un pays étranger sans connaître le message qui sera véhiculé ? On ne peut pas combattre le terrorisme, l’islamisme, le communautarisme et le séparatisme en invitant des gens qu’on ne connaît pas.
Par Karim Maloum
Publié le 25 février 2025

Depuis le 1er avril 2020, les imams salariés de pays étrangers ne sont plus autorisés à officier sur le sol français.
Même si l’Algérie refuse d’accueillir ses propres ressortissants expulsés par la France, détient de manière arbitraire l’écrivain Boualem Sansal et lui conseille de choisir un avocat français « non-juif ». Rien ne change. La France persiste à essayer de trouver un terrain d’entente. En lisant ces informations, les Français risquent de s’étouffer. On marche sur la tête. Malgré les affirmations des ministres du gouvernement sur la nécessité de prendre des mesures pour qu’Alger accepte ses OQTF, la réalité est tout à fait différente.
Selon le magazine Marianne, dans son édition du 25 février, le gouvernement français, malgré les tensions graves entre Paris et Alger, a décidé de ramener des imams algériens pour le mois de Ramadan. D’après nos sources, plusieurs dizaines de récitateurs de Coran algériens vont recevoir le précieux sésame pour le Ramadan qui commence début mars. Ils se rendront donc dans les mosquées algériennes de France pour réciter le Coran.
Depuis le 1er avril 2020, les imams salariés par des pays étrangers ne sont plus autorisés à officier sur le sol français.
Le 18 février 2020, le président Emmanuel Macron avait annoncé, dans un discours contre le «séparatisme islamiste» à Mulhouse, la fin progressive en France du dispositif des imams détachés (environ 300 imams) qui exercent en France et sont rémunérés par des pays étrangers. Depuis le lundi 1er avril 2020, les imams salariés par des pays étrangers ne sont plus autorisés à officier sur le sol français. Ils doivent être les salariés d’associations françaises et non plus fonctionnaires d’un autre pays pour pouvoir officier sur le territoire.
On ne peut pas combattre le séparatisme en invitant des imams qui ne connaissent pas la France et dont on le connait pas la doctrine religieuse. C’est absurde.
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