Le djihadiste Peter Cherif à la barre 

Les 7, 8 et 9 janvier 2015, trois attentats islamistes ont été perpétrés à Paris et en région parisienne, contre le journal Charlie Hebdo, dans le 11ème arrondissement de Paris, avec l’assassinat de la policière municipale Clarissa Jean-Philippe à Montrouge et la tuerie dans un hypercacher à la Porte de Vincennes. 

Les frères Kouachi ont commis un véritable carnage dans les locaux de Charlie Hebdo, immédiatement suivi par leur compère Amedy Coulibal à l’hypercacher, venus « venger le Prophète », leurs « frères palestiniens », les « délaissés de la République française », en réalité pour exprimer, par la violence extrême, leur déséquilibre et leur haine. 

Un procès historique a été organisé durant huit mois, courant 2020, pour faire comparaître la vingtaine d’accusés responsables de complicité, punis de peines allant de huit à vingt ans d’emprisonnement ferme. Peter Cherif, un des mis en cause, n’a pas pu être jugé car détenu au même moment en Belgique; il est jugé dans le cadre du procès actuellement en cours devant la cour d’assises. 

Dans le box des accusés, Peter Cherif comparait pour le rôle qu’il a pu jouer auprès de Chérif Kouachi dans l’attentat contre Charlie Hebdo. Il s’agit d’un vétéran français du djihad ayant combattu pendant sept ans au Yémen; il sera arrêté à Djibouti en décembre 2018. 

Depuis le 16 septembre, ce djihadiste de 42 ans est poursuivi dans une affaire d’association de malfaiteurs terroriste criminelle pour des faits qui se sont déroulés entre 2011 et 2018. Il est notamment soupçonné d’avoir été impliqué dans la formation de son ami d’enfance Chérif Kouachi en vue de l’attentat qui allait être commis le 7 janvier 2015.