Visite du directeur général de la DGSE à Alger
Le cas Sansal a-t-il été à l’ordre du jour ?
La détention de l’écrivain Boualem Sansal n’est pas l’élément déclencheur des tensions actuelles dans les relations franco-algériennes mais elle les a aggravées. Aussi, sa libération est à même de déclencher une désescalade dans cette crise.
Par Christophe Rivière
Publié le 17 janvier 2025

La possible libération de Boualem Sansal était dans tous les esprits suite à l'annonce d'une grâce présidentielle en Algérie.
Après son arrestation le 16 novembre à son arrivée à Alger, l’écrivain franco-algérien a été placé sous mandat de dépôt, le 26 novembre, en vertu de l’article 87 bis du code pénal algérien qui réprime les atteintes à la sûreté de l’État, par le tribunal de Dar El-Beïda, à une quinzaine de kilomètres du centre d’Alger. Le 27 novembre, il a fait appel de sa détention. Le 11 décembre, l’appel a été examiné et rejeté par la chambre d’accusation de la cour d’appel d’Alger.
Après son arrestation le 16 novembre à son arrivée à Alger, l’écrivain franco-algérien a été placé sous mandat de dépôt, le 26 novembre, en vertu de l’article 87 bis du code pénal algérien qui réprime les atteintes à la sûreté de l’État, par le tribunal de Dar El-Beïda, à une quinzaine de kilomètres du centre d’Alger.
Le 27 novembre, il a fait appel de sa détention. Le 11 décembre, l’appel a été examiné et rejeté par la chambre d’accusation de la cour d’appel d’Alger.
La possible libération de Boualem Sansal était dans tous les esprits suite à l’annonce, le 25 décembre, d’une grâce présidentielle en Algérie touchant plusieurs catégories de détenus dont une qui pouvait concerner l’écrivain. Depuis, aucune information n’est venue confirmer ou infirmer cette possibilité.
Au début de la semaine, lundi, un personnage important de l’État français, le directeur général de la DGSE, Nicolas Lerner, s’est rendu à Alger, à la tête d’une délégation de haut niveau ».
Ensuite, récemment, au début de la semaine, lundi, un personnage important de l’État français, le directeur général de la DGSE, Nicolas Lerner, s’est rendu à Alger, à la tête d' »une délégation de haut niveau », selon le journal Le Figaro. La raison évoquée dans la presse pour cette visite était qu’il y avait en France une crainte relative au possible retour de djihadistes de Syrie, dossier pour lequel les services de renseignement français ont besoin des services de renseignement algériens.
On peut penser, toutefois, qu’il est vraisemblable que cette « délégation de haut niveau » conduite par le directeur général de la DGSE ait discuté avec les autorités algériennes d’autres questions d’intérêt commun entre les deux États dont l’affaire Boualem Sansal.
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