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Il y a le «sentiment de submersion» et il y a la réalité

L'expression «sentiment de submersion» utilisée par François Bayrou pour parler de l'immigration n'est pas outrancière comme certains la présentent. Ce sentiment existe parmi la population française. Cela reste cependant un sentiment, une impression. La submersion migratoire, ce n'est pas la réalité. Mais il existe un problème migratoire.

Par Karim Maloum

Publié le 2 février 2025

Il y a le «sentiment de submersion» et il y a la réalité

Une majorité de Français, d’après de nombreux sondages, considèrent que le nombre d’immigrés est trop important et que le pays ne peut pas répondre à la demande migratoire. Certains sont des racistes ou des xénophobes. Le racisme est présent partout, même dans les pays d’origine des immigrés. Ce n’est pas une raison de l’accepter. Le racisme est puni par la loi. Cependant, la plupart des Français partagent le constat du Premier ministre. L’immigration est un sujet qui préoccupe les Français.

La faiblesse de l’État face à l’islamisme pousse les Français à considérer que l’immigration est un danger, à avoir ce «sentiment de submersion».

Au-delà du «sentiment de submersion», la réalité est ailleurs, dans la concentration de populations d’immigrés dans les grands centres urbains et les quartiers populaires, la ghettoïsation, le communautarisme, l’islamisme. Et les immigrés bien installés, les personnes issues de l’immigration dont une bonne partie sont des Français sont les premières victimes de cette réalité-là.

Ceux qui posent problème, ce sont ceux qui ne veulent pas s’intégrer, ceux qui ne respectent pas les lois de la République, la démocratie, les libertés. L’islamisme fait ravage dans les pays de provenance des migrants, le Maghreb, le Sahel, l’Afghanistan, la Syrie… Le communautarisme et l’islamisme sont les vrais problèmes de l’immigration en France et en Europe. Et c’est normal et logique que des Français ne veuillent pas accueillir ces personnes qui ne respectent pas leur culture, leurs traditions, leur liberté, leur démocratie.

Ce caractère laïque de l’État français, on ne le sent plus, on ne le voit plus dans les institutions, l’exemple le plus flagrant étant l’école.

Pourtant, il existe en France un cadre qui permet la coexistence de personnes de confessions religieuses différentes : la laïcité qui permet la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions religieuses dans les limites du respect de l’ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, l’égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances.

Ce caractère laïque de l’État français, on ne le sent plus, on ne le voit plus dans les institutions, l’exemple le plus flagrant étant l’école.

La faiblesse de l’État face à l’islamisme pousse les Français à considérer que l’immigration est un danger, à avoir ce «sentiment de submersion».

K. M.

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