Décès de l’historien Pierre Nora

Il était un des derniers des grands intellectuels français. Il était connu pour ses travaux sur l’identité française et la mémoire collective, notamment à travers son concept de « lieux de mémoire ». 

Éditeur chez Gallimard et co-fondateur de la revue Le Débat, Pierre Nora a façonné notre paysage intellectuel , membre de l’Académie Française depuis 2001, il fut une  figure centrale du mouvement de la Nouvelle Histoire, qui privilégiait l’étude de la mémoire, de la culture et des phénomènes sociaux par rapport aux récits politiques traditionnels.

Né le 17 novembre 1931 à Paris, dans une famille juive, il a été marqué par la Seconde Guerre mondiale; sa famille a été persécutée et ses expériences ont influencé ses réflexions sur l’identité et la mémoire.

Son œuvre majeure, Les Lieux de mémoire (1984–1993), sept volumes réunissant 120 contributeurs, explore les objets, lieux et symboles façonnant la mémoire nationale française, comme le Panthéon, la Marseillaise ou les funérailles de Victor Hugo. 

Il s’est distingué par sa réflexion novatrice sur la mémoire comme vecteur d’identité nationale, sa défense de la liberté académique et son influence dans le renouvellement de l’historiographie française. Ses travaux ont eu un impact mondial, inspirant des études similaires dans d’autres contextes culturels.

Son œuvre majeure, Les Lieux de mémoire (1984–1993), sept volumes réunissant 120 contributeurs, explore les objets, lieux et symboles façonnant la mémoire nationale française, comme le Panthéon, la Marseillaise ou les funérailles de Victor Hugo.