Boualem Sansal a-t-il été arrêté ou enlevé ?

L’écrivain franco-algérien, âgé de 75 ans, n’a pas donné signe de vie depuis qu’il s’est rendu en Algérie, par un vol Paris-Alger, le samedi 16 novembre.

Le rédacteur en chef d’un quotidien, à Alger, qui s’est confié à Rupture, trouve cette affaire « bizarre », parce que « quand des gens disparaissent » et qu’il s’avère qu’ils ont été arrêtés par les services de sécurité, « les médias obtiennent rapidement l’information dans un délai qui n’excède pas les 48 heures et de la part des services mêmes qui ont procédé à l’arrestation ».

Aucune information n’a circulé à Alger qui pourrait conforter la thèse de l’arrestation. Au niveau de la presse algérienne, pas de nouvelles qui expliqueraient la disparition de Boualem Sansal. Le rédacteur en chef d’un quotidien, à Alger, qui s’est confié à Rupture, trouve cette affaire « bizarre », parce que « quand des gens disparaissent » et qu’il s’avère qu’ils ont été arrêtés par les services de sécurité, « les médias obtiennent rapidement l’information dans un délai qui n’excède pas les 48 heures et de la part des services mêmes qui ont procédé à l’arrestation ». Cet élément ne peut qu’ajouter à l’inquiétude que suscite la disparition de l’écrivain.

Le domicile de Boualem Sansal se trouve à Boumerdès, une ville côtière située à 45 kilomètres à l’est d’Alger et à 25 kilomètres de l’aéroport d’Alger, à mi-chemin entre l’aérodrome et la capitale.

Si Boualem Sansal n’a pas été arrêté, comment expliquer sa disparition, par un enlèvement et si c’est le cas par qui et pourquoi ? On en est ainsi aux conjectures. En cas d’enlèvement, il est bien entendu de la responsabilité des services de sécurité d’agir pour le retrouver. Et dans les deux cas -arrestation ou enlèvement-, la communication des services de sécurité est attendue. Et plus le temps passe, plus l’inquiétude grandit.