L’ONU et les ONG tirent la sonnette d’alarme sur la situation à Gaza
La résignation non dite de la diplomatie française
Aujourd'hui, nous sommes témoins d'un drame humanitaire qui se déroule sous nos yeux, avec encore des otages entre les mains des islamistes. Alors que l'État hébreu nie être à l'origine d'une "famine" à Gaza et accuse le Hamas, le ministère des Affaires étrangères français estime que la dégradation de la situation humanitaire "est la conséquence du blocus imposé par Israël". Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a fustigé «l’horreur» dans la bande Gaza, ravagée par la guerre.
Par Karim Maloum
Publié le 23 juillet 2025

Le quai d'Orsay a "appelé à nouveau Israël" "à lever immédiatement toutes les restrictions imposées à l’entrée l’aide humanitaire à Gaza.
Le gouvernement israélien a déclaré ce mercredi 23 juillet qu'il n'était pas responsable de la pénurie chronique de nourriture dans la bande de Gaza. Il accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas d'avoir délibérément créé une crise.
"A Gaza, aujourd'hui, il n'y a pas de famine causée par Israël", a déclaré le porte-parole du gouvernement, David Mencer, après la mise en garde lancée par plus de 100 ONG contre une "famine" généralisée, exhortant Israël à débloquer l'aide humanitaire. "Il s'agit d'une pénurie provoquée par le Hamas", a ajouté David Mencer, accusant le mouvement d'empêcher la distribution de nourriture et de piller l'aide pour ses propres besoins.
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